EVASION
lire, peindre, écrire,
musique...
RETOUR à LA NATURE marche, éveil des sens, jardinage
SOPHROLOGIE - RELAXATION- YOGA contrôler son stress
SPIRITUALITE - MEDITATION se recentrer sur l'essentiel
Prendre soin de soi en s’écoutant de préférence aux conseils de l’entourage qui vont souvent à contre-courant de ce que l’on souhaite pour soi.
Ainsi, cet entourage exhorte-t-il le plus souvent la personne endeuillée à « réagir » au chagrin et insiste sur le futur, sur l’espoir. Cette insistance ne donne pas sa juste place au temps,
celui du deuil unique pour la personne, elle-même unique.
Voici les 10 propositions formulées par NADINE
BEAUTHEAC,
animatrice de groupes d’entraide Naître et Vivre. Ces propositions ont valeur de points de repères élaborés par des personnes endeuillées.
--- Se soustraire si nécessaire à la pression sociale :
chacun va essayer de vous donner des conseils, la
famille, les amis. On vous dira de fuir dans le travail ou au contraire de ne pas retravailler trop vite ; de pleurer ou d’éviter absolument les émotions ; de voir un psy et de ne surtout pas y
avoir recours ; de prendre des médicaments ou d’éviter ce recours à tout prix ; de garder les affaires du défunt ou de s’en défaire rapidement… Il est difficile de faire face à cette pression
mais certainement le plus aidant pour vous est de vous dire que vous êtes vous, avec vos goûts, vos choix, vos croyances ; Sauf si vous êtes dans une situation de détresse telle que vous ne
pouvez plus faire vous-même vos propres choix, recentrez-vous sur vous et décidez ce que vous, vous avez envie de faire, parce que c’est cela qui aura le plus de sens pour
vous.
--- Economiser votre énergie physique :
Le deuil demande de l’énergie psychique pour
faire tous les réaménagements nécessaires ; l’énergie physique en souffre pendant un certain temps ; chaque jour, vous pouvez vous limiter à faire ce que vous pouvez dans les tâches
indispensables ; ce minimum est déjà souvent un exploit.
Economiser votre énergie psychique : tout ce à
quoi vous avez cru jusqu’à présent est remis en cause, c’est une dépense d’énergie psychique fondamentale que vous vivez ; vous êtes centré(e) sur ce travail, aussi essayez d’éviter les autres
conflits, ce n’est pas le moment de les régler.
--- Rechercher des personnes et des activités «aidantes» :
Essayez de vous trouver en compagnie de personnes
avec lesquelles vous pouvez exprimer ce que vous ressentez, ou auprès desquelles vous vous sentez bien ; Ce n’est pas le moment de faire des efforts pour des obligations sociales si vous n’en
voyez pas l’utilité. Si votre entourage n’est pas assez aidant, mettez votre énergie pour rechercher des associations, des groupes d’entraide, des conférences ; il y a aussi les activités que
vous aimiez « avant », d’autres se découvrent, s’ajoutent, comme la lecture de livres sur le deuil ; loin d’être une activité morbide comme certains ne manqueront pas de vous dire, c’est une
manière de confronter son vécu, de réfléchir, et donc d’avancer dans le deuil.
--- Faire attention à votre état de santé, plus particulièrement durant les deux premières années du deuil :
Il est reconnu maintenant que le choc du deuil
entraîne une baisse des défenses immunitaires pendant une période de plusieurs mois. L’expérience montre que des maladies latentes peuvent survenir dans la période du deuil dont la durée est
souvent sous-estimée ; n’hésitez pas à voir votre médecin et surveillez-vous attentivement.
--- Avoir une bonne estime de soi ou travailler à sa restauration :
C’est une proposition qui peut vous paraître
absurde dans le moment que vous vivez : lors de la mort d’un être cher en effet, nous nous sentons toujours coupable, il y a toujours une chose que nous n’avons pas dite ou faite ; Mais il faut
recenser les choses avec une justesse plus objective et se souvenir de tout ce qui a été dit et fait, le rôle que vous avez joué dans la vie de cette personne qui vous aimait. Il y a encore à
prendre en compte que vous faites face avec courage à l’épreuve, chaque jour, vous vous confrontez à la souffrance indicible, c’est un point à mettre à votre acquis. Avoir une bonne estime de soi
aide à aller mieux.
--- Accepter de se protéger :
Les jours les plus difficiles je branche mon
répondeur ; il n’est pas possible et souhaitable de se couper de tout, mais je me souviens d’une phrase du docteur SIMOTON
aux USA, qui dit à ses malades : Le jour de la chimio, ce n’est pas la peine d’aller aussi chez le dentiste ; J’ai souvent essayé d’adapter cette phrase à mon vécu dans le deuil : il y a des
jours ou trop, c’est trop ; alors ce n’est pas la peine d’en rajouter, sachez volontairement vous retirer du monde pour un moment limité dans le temps ; cela vous permettra de retrouver le
souffle pour faire face à nouveau.
--- Se nourrir spirituellement dès que cela est possible :
Vous venez de perdre une personne très chère et, pendant un temps, vous ne serez plus intéressé(e) par l’extérieur ; mais dès que cela vous sera possible, vous pourrez vous « nourrir » par des
choses qui peuvent vous faire plaisir : pour l’un, ce sera des promenades, pour l’autre un concert ; vous ne faites plus cette activité seulement comme un loisir de détente, mais comme quelque
chose de réconfortant qui structure aujourd’hui votre personnalité.
--- Remettre les problèmes à leur juste place :
Vous êtes assailli(e) par les problèmes qui
deviennent des montagnes ; au travail, en famille, tout est compliqué ; C’est vrai, mais certains problèmes sont à minimiser : vous avez des conflits avec les autres, c’est douloureux mais cela
n’a pas l’ampleur de ce que vous venez de perdre, alors patience ; on vous pressure au travail , OK vous n’avez pas besoin de cela, mais ce n’est qu’une case de votre vie. Essayez d’aplanir les
montagnes en collines ; Je sais, cela peut paraître aberrant à dire, mais essayez quand même.
--- Prendre les petits bonheurs que la vie et la famille vous donnent :
Dans ce cauchemar de la souffrance du deuil, il y
a des choses qui vous font du bien : parler avec un de vos enfants, avec votre conjoint, un ami ; accrochez-vous à ces instants privilégiés qui vous redonnent la saveur de la
vie.
Ainsi les jours vont faire les semaines ; les semaines les mois ;
les mois une année ; une année, deux années ; et à chaque fois, vous aurez des forces supplémentaires pour faire face à la nouvelle étape du deuil que vous traversez.. Chaque fois que c’est trop
difficile, faites vôtre la maxima de Scarlett dans Autant en emporte le vent : Demain est un autre jour. Il faut du temps pour devenir cette nouvelle personne qui pourra vivre l’absence
extérieure de l’être disparu mais aussi sa présence intérieure.
P.-S: Texte mis à disposition par les
formateurs de la fondation François-Xavier Bagnout
http://www.deuil-suicide.org/Prendre-soin-de-soi-durant-le.html
Méditer c'est bon pour la santé ! Dr Christophe FAURE, psychiatre
méthode MBCT (Mindfulness-Based Cognitive
Therapy)
programme reposant sur la méditation de pleine conscience,
outil de mieux être, en dehors de tout contexte religieux.
Comment ça se passe à l’intérieur ? Ne changez rien à ce que vous ressentez ... Observez simplement ce qui se passe en
vous, maintenant ... Prenez le temps d’y faire attention ... Un moment d’attention, agréable ... Et ne vous demandez pas si ce que vous ressentez est bien ou pas. Il s'agit seulement de sentir comment vous allez.
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" On est fait pour s'entendre " - Flavie Flament 17/02/2015
Musique, théâtre, photographie, danse, peinture… :
les bienfaits de l’art dans notre vie
L'art-thérapie moderne ne guérit pas, elle donne envie de guérir, à aller mieux par la
mise en valeur de l'intention et de l'engagement avec l'aide d'un professionnel qui a un protocole très précis, des indications et contre indications.
" On peut utiliser les mots mais aussi des tas d'autres choses que les mots pour s'entendre.
Si tous les médicaux et paramédicaux enlèvent ce qui va mal, la grande particularité de l'art-thérapeute c'est d'amplifier ce qui va bien. Et par exemple, on n'arrête pas de parler du verbal, du
non verbal, tout le monde entend des mots sur des maux, c'est très en vogue, La grande particularité de l'art, c'est qu'on est aussi dans le champ du hors verbal. Le saisissement esthétique, une
chose qui vous plait, il n'y a pas de mot. Et cela c'est un domaine extrêmement important qui fait que
quelque fois on est saisi. D'une relation des plus nobles être amoureux de quelqu'un ou aimer son
enfant et bien curieusement il n'y a pas de mot et pourtant c'est d'une intensité forte. L'art-thérapeute peut quelques fois exploiter ce type de situation. "
Richard Forestier est responsable du Centre d’études supérieures en Art et médecine.
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JE VOUS EN PRIE - de Rita MORAN
Je vous en prie,
Je vous en prie,